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Un jeu de stratégie en popularité croissante

  • Jérémy Salvail
  • Apr 30
  • 5 min read

Updated: May 2

Un jeu de stratégie en popularité croissante  


Lorsqu’on pense aux jeux de stratégies, des jeux comme Catan, Blokus ou Donjons et

Dragons vous passent sûrement par la tête. Malgré leur popularité, ces jeux ne sont pas les responsables de la démocratisation des jeux de stratégies; cette dernière s’est effectuée il y a bien plus longtemps que ce que vous pensez certainement. Des jeux stratégiques très populaires encore aujourd’hui comme le jeu de Go et le jeu des dames sont quelques-uns des plus vieux jeux de l’histoire, ayant tous les deux plus de 2500 ans. Pourtant, le jeu qui a réellement démocratisé les jeux de stratégies et qui continue de le faire de nos jours est le plus populaire jeu âgé de plus de 1000 ans : les échecs. Ce texte va donc vous expliquer ce jeu intellectuel de ses bases à son évolution au fil des époques. 

 

Les bases des échecs 


Pour commencer, il est important de comprendre les bases de ce jeu pouvant rapidement devenir complexe. Ce jeu nécessite un échiquier de 64 cases placées sur une grille de 8x8. Les cases sont alternativement blanches et noires. Pour que l’échiquier soit correctement placé, le coin en bas à droite doit être blanc pour les deux joueurs, même si vous jouez en ligne. Il peut être important de savoir que les lignes verticales de l’échiquier (appelées plus communément colonnes) sont numérotées de A à H, de gauche à droite et les lignes horizontales (appelées rangées) sont numérotées de 1 à 8, de bas en haut. Cela signifie que toute case de l’échiquier peut être identifiée en combinant la lettre de la colonne et le chiffre de la rangée. Ensuite, les blancs se placent sur les premières et deuxièmes rangées, alors que les noirs se placent sur les septièmes et huitièmes rangées. Chaque côté possède 16 pièces, soit un total de 32 pièces sur l’échiquier et les deux côtés sont symétriques, y compris les rois et dames qui se font face. Aux échecs, les joueurs jouent à tour de rôle et ce sont les blancs qui commencent toujours. Nous allons présenter chacune des pièces mais avant cela, vous devez savoir que chaque pièce a une valeur différente. La valeur attribuée en points à chaque pièce n’est que symbolique ; il s’agit d’une valeur relative qui sert à comparer les pièces entre elles.


La dame

La dame vaut 9 points, ce qui en fait la pièce la plus précieuse. Cette pièce peut monter, descendre, aller à droite ou à gauche, aller en diagonale et d’autant de cases qu’elle le souhaite (tant que ces cases ne sont pas obstruées). La dame est de loin la plus puissante de vos pièces; aucune autre pièce ne bouge dans autant de directions et ne va aussi loin.


La tour

La tour, quant à elle, est la seconde pièce la plus forte en ayant une valeur de 5 points. La tour peut monter, descendre, aller à droite ou à gauche, dans toutes les directions, et d’autant de cases qu’elle le souhaite (tant que ces cases ne soient pas obstruées par d’autres pièces). Contrairement à la dame ou vous en avez une seule, vous débutez la partie avec deux tours.


Le fou

Le fou vaut 3 points. Le fou peut bouger d’autant de cases qu’il le veut (toujours tant que ces cases ne sont pas obstruées), mais seulement en diagonale. Chaque joueur commence avec deux fous, l’un sur une case noire, l’autre sur une case blanche. Cela signifie donc que le fou des cases blanches se déplacera toujours sur les cases blanches de l’échiquier et vice versa pour le fou des cases noires.


Le cavalier

Le cavalier vaut lui aussi 3 points et chaque joueur en possède deux exactement comme le fou et la tour. Le cavalier possède un déplacement plutôt spécial. En effet, le déplacement du cavalier prend la forme d’un L; deux cases vers le haut, le bas, la droite ou la gauche, puis un pas sur le côté. Il est également le seul à pouvoir sauter par-dessus d’autres pièces, qu’elles soient de votre camp ou du camp adverse.


Le pion


Le pion, quant à lui, vaut 1 point et chaque joueur en possède 8.  Ils remplissent donc les deuxièmes et septièmes rangées de l’échiquier. Il existe quatre règles associées aux pions qu’il vous faut connaître (il en existe plutôt cinq en comptant, pour les connaisseurs, la règle de la prise en passant, mais je préfère ne pas aborder cette règle pour éviter de causer une confusion chez les non-connaisseurs). Les pions avancent d’une seule case à la fois. Cependant, lors du premier déplacement et seulement à cet instant, chaque pion peut bouger d’une ou deux cases. Mais lorsqu’un pion capture, il bouge en diagonale.

 

Capturer dans ce jeu est le terme utilisé lorsqu’une pièce prend une case occupée précédemment par une pièce ennemie, celle-ci est alors retirée de l’échiquier. J’insiste sur le fait qu’un pion ne peut capturer verticalement ou horizontalement, il capture seulement en diagonale (et seulement à une case de distance). Une autre règle très intéressante à propos de cette faible pièce dit que lorsqu’il atteint l’autre côté de l’échiquier, il est promu. Le pion se transforme alors au choix du joueur en un cavalier, un fou, une tour ou une dame.


Le roi

Chaque joueur ne possède qu’un seul roi. L’unicité de cette pièce est due au fait qu’elle ne peut jamais être capturée ! Le roi n’a de ce fait aucune valeur, il vaut aussi bien zéro que l’infini. En considérant qu’une partie d’échecs se gagne ou se perd quand le roi est échec et mat, c’est-à-dire quand une pièce est en mesure de le capturer et que le roi n’a nulle part ou s’enfuir, le roi est la pièce la plus importante. Le roi ne bouge que d’une seule case à la fois, mais il peut bouger dans toutes les directions. Au contraire des autres pièces, le roi ne peut se mettre lui-même en danger; il ne peut jouer sur une case qui permettrait à une pièce adverse de le capturer. Cela serait un coup illégal. La dernière chose à noter à propos du roi est qu’il est en échec lorsqu’il est attaqué.

 

Aux échecs, si vous êtes en échec, vous devez jouer un coup pour ne plus l’être; il est donc illégal de jouer un coup qui ne sorte pas votre roi de l’échec. Une partie d’échecs peut être gagnée, perdue ou nulle. Avant d’explorer comment ces différents résultats s’obtiennent, explorons les conséquences de ces résultats sur votre classement. Je vous invite donc à lire mon prochain blog pour en apprendre davantage sur le classement Elo !


Sources : "Comment gagner aux échec" de Levy Rozman (GothamChess)


 
 
 

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